Happy 18th birthday to the African Children’s Rights Charter: not counting its days but making its days count

Resumo

ABSTRACT: November 2017 marks the 18th anniversary of the coming into force of the African Charter on the Rights and Welfare of the Child, its transition from ‘childhood’ to ‘adulthood’. The anniversary indeed offers an opportunity to reflect and take stock of the limited progress so far, and the work that remains to be done, in our collective efforts to create an African fit for children. Apart for discussing the ‘slow start’ the Charter faced, as well as reservations entered into it by few States, the piece focuses on three substantive issues that the Charter has added value on, namely, the definition of a child, child marriage, and children and armed conflict. The section that follows delves briefly into the core business of the African Committee, namely, consideration of State party reports, dealing with individual complaints, and conducting investigative missions. The piece concludes that, despite limitations, the Charter is not counting its days but making its days count.

TITRE ET RÉSUMÉ EN FRANÇAIS: Joyeux 18ème anniversaire à la Charte africaine des enfants: ne pas compter ses jours mais faire en sorte que ses jours comptent RÉSUMÉ: Novembre 2017 marque le 18ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, son passage de ‘l’enfance’ à ‘l’âge adulte’. L’anniversaire offre en effet l’occasion de réfléchir et de faire le point sur les progrès limités jusqu’ici, et le travail qui reste à faire, dans nos efforts collectifs pour créer une afrique convenable pour les enfants. Outre les discussions sur le ‘démarrage lent’ de la Charte, ainsi que sur les réserves émises par quelques Etats, cet article se concentre sur trois questions de fond sur lesquelles la Charte apporte une valeur ajoutée: la définition d’un enfant, le mariage des enfants et les enfants dans le contexte des conflits armés. La section qui suit décrit brièvement les principales activités du Comité africain, à savoir l’examen des rapports étatiques, le traitement des plaintes individuelles et la conduite de missions d’enquête. La pièce conclut que, malgré les limites, la Charte ne compte pas ses jours mais fait en sorte que ses jours comptent.